Les contraintes thermiques sont liées au travail dans des atmosphères froides ou chaudes. Les températures dans l’environnement de travail peuvent varier en fonction des conditions climatiques.
Si la température et les conditions climatiques sont des données importantes, le risque ne sera pas le même selon l’activité des salariés (travail administratif vs travail physique sur chantier).
Il n’existe pas de seuil réglementaire en termes de températures basses ou élevées.
Conditions de confort recommandées :
Le travail par fortes chaleurs et notamment au-dessus de 33°C expose les salariés aux risques de malaise, de déshydratation, jusqu’au « coup de chaleur » qui est une urgence médicale potentiellement mortelle sans prise en charge adaptée (température corporelle qui monte jusqu’à 40° avec troubles de la conscience).
Le travail en atmosphère froide expose les salariés au risque de lésions cutanées (engelure, gelure) et au risque d’hypothermie (la température du corps descend en dessous de 35°) qui est une urgence médicale. Le froid est également source de baisse de dextérité qui peut augmenter le risque d’accident.
Facteur de risques professionnels:
Sont concernés, les salariés travaillant au moins 900 heures par an à une température inférieure ou égale à 5° C ou au moins égale à 30°C.
L’évaluation de l’exposition des salariés à ce facteur de pénibilité ne prend pas en compte les températures extérieures.
Travail au froid :
Travail à la chaleur – en particulier en cas d’activité physique intense :
Températures extrêmes :