L’inhalation répétée de poussières de bois peut être responsable de lésions d’irritations aussi bien au niveau de la peau que des muqueuses et entraîner des allergies (eczéma, rhinite, asthme) chez certains sujets. Elles peuvent aussi être à l’origine de maladies respiratoires (fibrose pulmonaire).
Les poussières de bois, quel que soit le type du bois, sont classées comme cancérogène du groupe I (cancérogène avéré pour l’Homme) par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer)
Les poussières de bois peuvent être à l’origine de cancers naso-sinusiens. Les symptômes sont banaux, peu spécifiques et n’alertent pas. Le diagnostic est souvent tardif. Ces cancers apparaissent le plus souvent au-delà de 40 ans voire à l’âge de la retraite.
Un écoulement nasal unilatéral qui dure, une obstruction nasale unilatérale persistante, des saignements de nez unilatéraux sont des signes d’alerte qui doivent faire consulter un ORL. Un suivi ORL est préconisé et des suivis post exposition et post professionnel sont fortement conseillés. Ces pathologies sont indemnisables au titre du tableau N°47 des maladies professionnelles du régime général, « Affections professionnelles provoquées par les poussières de bois ».
Information réglementaire :
En France, la Valeur Limite d’Exposition Professionnelle (VLEP) aux poussières de bois est fixée à 1 mg/m3 depuis le 1er juillet 2005. C’est une valeur seuil contraignante. Il s’agit d’une valeur moyennée sur la durée d’un poste de travail de 8 heures. Elle concerne les poussières de tous les bois.