D’un point de vue médical, il y a risque de détérioration de l’ouïe à partir d’une exposition quotidienne de 80 dB(A).
L’exposition prolongée ou répétée à des bruits intenses va progressivement engendrer une perte auditive irréversible par destruction de certains éléments de l’oreille interne (tableau n°42 des maladies professionnelles du régime général, « Atteinte auditive provoquée par les bruits lésionnels »).
En dessous de 80 dB(A), l’exposition au bruit peut provoquer des effets extra-auditifs (stress, acouphènes, fatigue auditive, …) qui peuvent également provoquer des effets néfastes pour la vie sociale et professionnelle.
Les risques de perte auditive sont accrus en cas d’exposition associée avec certaines substances ototoxiques, comme certains solvants et médicaments.
Informations réglementaires :
Pénibilité au travail :
Les salariés sont concernés s’ils sont exposés pendant au moins 600 heures par an à un niveau de bruit rapporté à une période de référence de huit heures de 81 dB(A) ou s’ils sont exposés au moins 120 fois par an, à un niveau de pression acoustique de crête au moins égal à 135 dB(C).
– Régler et entretenir les machines.
– Modifier les procédés.
Nota : lors de l’achat d’un nouvel appareil, analyser les caractéristiques sonores indiquées en décibel (dB) et choisir le moins bruyant.
– Capoter ou déplacer la source bruyante à l’extérieur.
– Installer des parois acoustiques, des plafonds absorbants dans la zone d’émission du bruit.
– Limiter les expositions des salariés (durée et organisation, déplacement du poste…).
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